Galerie morale et politique, Volume 1A. Eymery, 1818 |
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aimable aime amour assez beauté bler bon sens bonheur bonté cesse charmes cher chose Cicéron ciel Cléon cœur conseils courage crainte d'autres Damon désirs dieux disait doit donne douce douleur doux encens enfans enfin ennemis Épicure esprit faiblesse félicité femmes folie fortune François Ier funeste gens gloire gouvernement gueur habitudes Henri IV heureux hommes ivresse j'ai jeune jouir jouissances jour justice l'ame l'amitié l'amour l'ennui l'envie l'esprit l'habitude l'homme l'ivresse l'orgueil laisse lois long-temps Louis XIV malheur ment méprise mode modération mœurs monde Montagne Montaigne morale parle passé passions pense Persépolis peuple peur philosophie plaisir plaisirs ployons Plutarque poëte présent presque prince Potemkin prouver qu'un raison regards ridicule rien route du bonheur s'il sage sagesse sais Sénèque sent sentimens sept sages serait seul siècle sort sottise souvent Sparte stoïciens talens triste trouve vanité vérité vertu veut vices vieillard vieille coquette vieillesse vieux volupté voulait vrai
Popular passages
Page 248 - Ce lui est une peine insupportable d'être obligée de vivre avec soi et de penser à soi. Ainsi tout son soin est de s'oublier soi-même, et de laisser couler ce temps si court et si précieux sans réflexion, en s'occupant des choses qui l'empêchent d'y penser.
Page 191 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire ; Son fertile domaine est son petit empire : Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau ; Ses champs et ses jardins sont autant de provinces.
Page 405 - L'ambition déplaît quand elle est assouvie ; D'une contraire ardeur son ardeur est suivie ; Et comme notre esprit jusqu'au dernier soupir Toujours vers quelque objet pousse quelque désir, II se ramène en soi n'ayant plus où se prendre, Et, monté sur le faîte, il aspire à descendre.
Page 107 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 299 - ... pousser. — ( Chamfort. ) Il ya une différence si immense entre celui qui a sa fortune toute faite et celui qui la doit faire, que ce ne sont pas deux créatures de la même espèce. — ( Voltaire.) Chaque peuple a son objet de crainte particulier. En Espagne, on craint par-dessus tout, l'enfer ; en Italie, la mort ; en Angleterre, la servitude et la pauvreté ; en France, le ridicule et le déshonneur. — (Comte de Ségur.) En fait de malheurs, regardez toujours au-dessous de vous ; en fait...
Page 247 - L'âme est jetée dans le corps pour y faire un séjour de peu de durée. Elle sait que ce n'est qu'un passage à un voyage éternel, et qu'elle n'a que le peu de temps que dure la vie pour s'y préparer. Les nécessités de la nature lui en ravissent une très grande partie.
Page 225 - ... la société des hommes se tient et se coud, à quelque prix que ce soit. En quelque assiette qu'on les couche, ils s'appilent et se rangent en se remuant et s'entassant, comme des corps mal unis qu'on empoche sans ordre trouvent d'euxmêmes la façon de se joindre et s'emplacer les uns parmi les autres, souvent mieux que l'art ne les eût su disposer.
Page 301 - Quand ils auraient tiré, dit-il, ils auraient peut-être tué ou blessé un de mes aides de camp. — Et pourquoi pas vous-même? lui répondit-on. — Parce que je pense qu'il n'en est pas encore temps. Croyez-vous que j'attribue à moi seul et à mon habileté les choses extraordinaires que j'ai faites? Non, une puissance supérieure me pousse, et me mène à un but que j'ignore : tant que ce but ne sera pas atteint, je suis invulnérable, inébranlable ; mais dès que je ne serai plus nécessaire,...
Page 261 - II ajoute à son moi toute sa parenté; Le moi chez lui tient plus d'une syllabe : Le moi superbe est l'astrolabe Dont il mesure et les autres et lui ; Le moi partout rencontre un point d'appui ; Le moi le suit sur la terre et sur l'onde ; Le moi de lui fait le centre du monde ; Mais il en fait le tourment et l'ennui.
Page 110 - Et si de quelque échec notre faute est suivie, Nous disons injures au Sort : Chose n'est ici plus commune. Le bien, nous le faisons; le mal, c'est la Fortune : On a toujours raison, le Destin toujours tort.